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Hélène Chicoine Hélène Chicoine

Pourquoi choisir un pain bio d’ici?

C’est bien connu, le pain fait incontestablement partie de ces aliments chouchous qui nous font du bien, d’autant que nous pouvons le goûter de bien des façons et que nous le retrouvons habituellement sur nos tables pour accompagner bien des repas.

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COMMANDITÉ

C’est bien connu, le pain fait incontestablement partie de ces aliments chouchous qui nous font du bien, d’autant que nous pouvons le goûter de bien des façons et que nous le retrouvons habituellement sur nos tables pour accompagner bien des repas.

Mais pourquoi choisir un pain biologique québécois? Bien des raisons militent en faveur d’un tel choix et QuébecBio vous invite à découvrir les plus importantes d’entre elles.

Un atout en matière de prévention en santé

En 2021, la crise sanitaire a accentué encore le besoin de prendre soin de notre santé. Dans un tel contexte, le choix des aliments que nous consommons est devenu, plus que jamais, un facteur essentiel au regard de la prévention en santé.

Privilégier la consommation de pains bios d’ici s’inscrit donc dans un mouvement de société qui tend à considérer davantage les aliments certifiés biologiques de provenance québécoise.

En premier lieu, il faut savoir que les normes biologiques mettent de l’avant l’application d’un principe de précaution en santé qui est rassurant pour les consommateurs. Ainsi, en production sous régie biologique, les normes interdisent l’utilisation des engrais et des pesticides chimiques de synthèse ainsi que des organismes génétiques modifiés (OGM).

Par conséquent, comme les pains bios sont fabriqués avec des farines composées de grains issus de ce type d’agriculture, les consommateurs peuvent les consommer en toute quiétude.

Non aux agents de conservation synthétique

Un autre atout des pains bios est le fait que l’utilisation des agents de conservation synthétiques est proscrite par les normes bios.

Par exemple, le propionate de calcium, cet additif qui sert essentiellement à freiner la croissance et le développement de moisissures et de bactéries et qu’on retrouve communément dans les pains et les produits de boulangerie à longue durée de conservation, est interdit dans la fabrication des pains bios.

Comme l’utilisation de cet additif peut poser des risques pour la santé, le principe de précaution prend ici toute son importance. En effet, des chercheurs de l’université d’Harvard et un groupe de scientifiques du domaine médical ont mené une étude dont les résultats indiquent que le propionate peut agir comme un "perturbateur métabolique" pouvant potentiellement augmenter le risque de diabète et d'obésité.

Les experts avancent que les façons les plus efficaces de diminuer les risques d’exposition à cet additif serait de «consommer du pain frais sans agent de conservation, du pain biologique ou encore… de faire son pain maison».

« Choisir de consommer du pain bio d’ici, c’est appliquer un principe de précaution en matière de prévention en santé. »
— QuébecBio

Des valeurs nutritionnelles intéressantes

Les pains bios québécois sont souvent confectionnées de manière artisanale, à partir d’un levain 100% maison ou mélangé à une levure fraîche, et avec l’utilisation de farines bios entières moulues sur pierre. Ces façons de faire contribuent généralement à conserver le maximum de nutriments dans les pains.

De plus, plusieurs de ces pains sont également composés de grains complets et riches en nutriments. Par exemple, on retrouve souvent dans nos pains bios des grains ancestraux, comme l’épeautre et le kamut, qui présentent des valeurs nutritionnelles élevées.

Nutritifs et facilement digestibles, les pains bios offrent ainsi une plus-value pour la santé.

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Et… qu’en est-il des bienfaits environnementaux?

Il faut regarder l’ensemble des opérations qui mènent au pain biologique pour mieux en comprendre les liens de cause à effet sur le plan environnemental.

D’abord, le pain biologique est obligatoirement fabriqué à partir de grains issus de l’agriculture biologique, un type d’agriculture dont les normes sont fondées sur la protection de l’environnement.

Ainsi, en production de grains bios, les composts et les engrais verts remplacent les engrais chimiques alors que les sarclages mécaniques remplacent les herbicides de synthèse, comme ceux à base de glyphosate. De plus les normes bios interdisent l’utilisation de semences génétiquement modifiées (OGM) dans les cultures de grains.

Bien entendu, ces façons de faire ont des retombées positives largement démontrées, sur la vitalité des sols et on a pu observer plusieurs résultats très intéressants, comme une présence plus grande de vers de terre et de microorganismes, une amélioration de la structure et de la porosité des sols, ainsi qu’un plus fort pourcentage de matière organique.

« Consommer des pains bios d’ici, c’est poser un geste qui a des retombées positives sur la qualité de l’environnement. »
— QuébecBio

Du pain bio québécois pour tous les goûts et tous les horaires!

C’est bien connu, le pain est l’aliment de prédilection des petits déjeuners pressés. Choisir un bon pain bio québécois composé de nos grains préférés, le faire griller et le tartiner de beurre de noix ou de délicieux cretons, ou encore y ajouter notre confiture maison préférée, voilà autant de façons de se délecter avec du bon pain bio d’ici, sans empiéter sur notre horaire chargé.

Toujours à portée de main, le pain biologique est également parfait pour se concocter un sandwich aussi savoureux que nutritif, un sous-marin, un panini ou un «grilled cheese», sans compter qu’il accompagne merveilleusement bien les plateaux de fromages et de charcuteries de nos 5 à 7 d’été.

Aussi sain que délectable et polyvalent, le pain bio d’ici est sans conteste un incontournable dans nos cuisines.

Comment bien choisir son pain bio d’ici?

Selon nos besoins et nos goûts, nous pouvons choisir parmi une variété de pains bios québécois qui offrent chacun leur goût bien particulier, ainsi que des sources intéressantes de fibres, de protéines et même d’antioxydants.

On peut même en trouver avec des caractéristiques bien précises, comme des « sans gluten » et autres, pour les personnes affectées d’une quelconque intolérance.

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Où trouver du pain biologique bien de chez nous?

Plusieurs belles boulangeries québécoises offrent des pains biologiques, un peu partout sur le territoire québécois.

C’est le cas, entres autres, d’Inéwa, une entreprise d’ici offrant un vaste de choix de pains bios, pour tous les goûts et tous les besoins. Visitez leur site internet pour connaître leur offre diversifiée de produits de spécialité.

Faites aussi connaissance avec La Boule-Miche, une boulangerie et pâtisserie biologique québécoise ayant pignon sur rue à Québec. Vous serez charmés par l’endroit, l’accueil et les nombreux produits frais au rendez-vous. Entre autres, il vous sera possible de repartir avec des pains au levain, faits à la main. Une manière plus qu’agréable d’encourager le bio local! Voyez tous les points de vente sur leur site Internet.

Et, le saviez-vous? La microbrasserie Le Naufrager, située à Carleton-sur-Mer et célèbre pour ses bières, a également une boulangerie affiliée. Connue sous le nom de La Mie Véritable, elle offre une vingtaine de pains biologiques pour le grand bonheur de tous. Pour trouver les points de vente, rendez-vous sur leur site Internet.

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Mentionnons également Les Moulins La Fayette qui offrent une gamme de pains bios dans leurs nombreuses boutiques, le Groupe Première Moisson avec, lui aussi, des points de vente un peu partout au Québec, Boulangerie Des Rosiers en Montérégie, Les baguettes en l’air dans la région de Rimouski, À chacun son pain dans Charlevoix et bien d’autres entreprises de chez nous.

Les boulangeries québécoises qui ont intégré une offre bio dans leur variété de pains sont si nombreuses que nous ne pouvons toutes les nommer mais nul doute que vous pourrez trouver le pain bio qui saura vous satisfaire près de chez vous.

Pour découvrir des points de vente de détaillants de produits bios, rendez-vous dans notre section Où trouver.

Bonne dégustation!

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Hélène Chicoine Hélène Chicoine

Foodies en mode nautique dans Charlevoix

On le sait tous, la région de Charlevoix offre aux foodies un terrain de jeu incroyable! Chaque petit coin de notre beau territoire a la chance d’être desservi par des commerces, des restaurants et des producteurs passionnés! Si vous êtes comme moi, chasseur de produits locaux, amoureux de découvertes culinaires et que vos escapades sont choisies en fonction de tout ce qui touche le monde de l’agroalimentaire, cet article est pour vous!

Texte d’Emmy Lapointe pour Tourisme Charlevoix

Photos par EM photographie culinaire

 
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Photo: EM photographie culinaire

Cet article fait partie d’une série de textes rédigés par Emmy de EM Photographie culinaire, entrepreneure charlevoisienne, photographe culinaire et commerciale, passionnée de gastronomie, de photographie, de voyage et des petits plaisirs de la vie. La suivre donne l’eau à la bouche un peu plus à chaque photo.

On le sait tous, la région de Charlevoix offre aux foodies un terrain de jeu incroyable! Chaque petit coin de notre beau territoire a la chance d’être desservi par des commerces, des restaurants et des producteurs passionnés! Si vous êtes comme moi, chasseur de produits locaux, amoureux de découvertes culinaires et que vos escapades sont choisies en fonction de tout ce qui touche le monde de l’agroalimentaire, cet article est pour vous!

On débute la journée du bon pied, avec un déjeuner nautique dans l’est de Charlevoix. On se procure quelques viennoiseries, cafés et confitures maison de la boulangerie artisanale Pains d’Exclamation, du fromage suisse sans lactose et en grains frais du jour de la Fromagerie St-Fidèle et on termine notre périple chez Champignons Charlevoix avec un pot de Pleurotes du verger et un délicieux pesto de pleurotes qui s’ajoutent bien à n’importe quelle recette!

Photo: EM photographie culinaire

Photo: EM photographie culinaire

Pour le lunch, c’est dans le coin des Éboulements et de Saint-Joseph-de-la-Rive qu’on se retrouve pour casser la croûte! On se rend près du Musée Maritime de Charlevoix pour déguster des produits d’ici dans un décor nautique! Quelques terrines maison et du jerky de brebis de la Ferme Éboulmontaise, des confits, puis des fruits et légumes des Jardins du Centre, de bons pains fait avec amour de la Boulangerie Laurentide et quelques pots sucrés de la Miellerie du Cratère de Charlevoix.

Photo: EM photographie culinaire

Photo: EM photographie culinaire

Photo: EM photographie culinaire

Photo: EM photographie culinaire

Photo: EM photographie culinaire

Photo: EM photographie culinaire

Enfin, pour l’apéro nautique, on se transporte dans un paysage aux allures de bord de mer sur la fameuse plage de Baie-Saint-Paul. On fait les courses en passant par la Laiterie Charlevoix pour choisir quelques fromages fins comme l’Origine et le 1608. On s’arrête au Fumoir St-Antoine pour du saumon fumé et du jerky de truite. On fait le plein de bonne chose à la boulangerie À Chacun Son Pain en optant pour des produits 100% locaux. Puis, on termine à la boutique Ravito de MicroBrasserie Charlevoix pour ramasser quelques exclusivités brassicoles du moment. 

Il y a une multitude d’autres producteurs dans la région, à vous de les découvrir lors de vos prochains pique-niques cet été! Bon appétit!

Photo: EM photographie culinaire

Photo: EM photographie culinaire

Photo: EM photographie culinaire

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Pour découvrir plus de produits d’ici, suivez Emmy sur Instagram @emphotographieculinaire.

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Petit pain va loin

Des projets plein la tête et de la farine plein les mains, Anik Roy et Jean-Christophe Lamontagne proposent des pains biologiques entièrement fabriqués dans un rayon de dix kilomètres, du champ au moulin à la boulangerie.

Texte de Sarah Iris Foster pour Tour du Québec

EN PARTENARIAT AVEC IGA

 

Des projets plein la tête et de la farine plein les mains, Anik Roy et Jean-Christophe Lamontagne proposent des pains biologiques entièrement fabriqués dans un rayon de dix kilomètres, du champ au moulin à la boulangerie. Leurs produits, qui se vendent maintenant dans près de 300 magasins IGA de la province, répandent partout au Québec l’authenticité charlevoisienne.

En février 2011, c’est sur la passante route 138, en plein centre de Baie-Saint-Paul, que l’aventure se poursuit, avec la boulangerie-café qu’on connaît maintenant. L’équipe s’agrandit rapidement, passant de 10 employés au départ à 20 le premier été, puis à 30 l’année suivante. Aujourd’hui, ils sont une soixantaine à travailler dans l’entreprise, qui compte aussi une succursale à Beaupré et une autre aux Galeries de la Capitale de Québec, en plus d’un atelier de production situé dans la cuisine d’un ancien couvent de Baie-Saint-Paul. Les fours à bois d’À Chacun Son Pain ne chôment pas, entre la production de pains, de pizzas et de sandwichs. Plusieurs hôtels, événements et restaurants des environs nourrissent leur clientèle avec ses créations gourmandes. 

Le développement de nouveaux projets se fait toujours en adéquation avec les valeurs environnementales et sociales de l’entreprise, qui met de l’avant les produits charlevoisiens dans ses créations comme dans sa section épicerie du terroir. On peut donc acheter des fromages, des charcuteries, des confitures, des bières et des cidres locaux pour accompagner sa récolte personnelle à la boulangerie. Les pizzas, sandwichs et salades regorgent aussi de produits du cru. « Si on fait notre pain à base de blé local, on essaye aussi de faire tout ce qu’on produit avec des ingrédients de la région. » Pour Jean-Christophe, manger est aussi un acte social. « Quand un client achète un pain de la boulangerie, il vient, en quelque sorte, protéger une partie de notre terroir et une partie de notre patrimoine. Je suis de plus en plus passionné par mon métier, parce que je nourris les gens, mais, en plus, j’ai un rôle à jouer dans la société, qui est de protéger la terre ».

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Le goût de Charlevoix

Depuis l’été 2020, À Chacun Son Pain fait entrer Charlevoix dans le quotidien des Québécois, grâce aux quatre pains, deux baguettes et deux miches, dont une à base d’épeautre, qu’on trouve à présent dans près de 300 épiceries IGA de la province. Les entrepreneurs sentent bien que l’intérêt pour les produits locaux va au-delà des excursions agrotouristiques, déjà prisées dans Charlevoix. « Qu’une multinationale comme IGA-Sobeys nous ait choisis comme fournisseur, ça en dit long. Elle a comme valeur d’entreprise de bien nourrir les familles canadiennes, et en s’intéressant à des petits artisans comme nous, ça montre qu’il y a une tendance qui est là pour rester », explique le boulanger. 

Mais, au fait, ça goûte quoi, Charlevoix ? « C’est un mélange de terre, de sucre… C’est gras, bon et chaleureux », réfléchit à voix haute le boulanger, en spécifiant que le blé qu’il utilise, celui de son ami du Moulin La Rémy de Baie-Saint-Paul, est moulu sur pierre et a un goût beaucoup plus prononcé que celui d’un blé moulu sur cylindre d’acier. « Ça n’existe pas, une farine blanche sur meule de pierre ; elle est de couleur crème. Notre baguette, La Blanche de Charlevoix, elle n’est pas blanche ; c’est jaune, c’est coloré, ç’a du goût, ç’a du punch, de la vie ! » 

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Malgré les défis que représentent la gestion d’une entreprise dans plusieurs lieux et la pandémie qui a bousculé certaines activités, Jean-Christophe continue de rêver à des projets qui collent à ses valeurs. « On souhaite que les gens aiment tellement nos produits qu’ils poussent les transformateurs et les cultivateurs à faire tout en biologique. Sur la route après Beaupré, tu passerais une grande arche sur laquelle il serait inscrit : “Vous entrez dans une zone 100 % biologique protégée de toutes les grosses compagnies”. Ce serait un rêve un peu fou d’en faire une région-test internationale. Ça pourrait exister, avec la réserve de la biosphère de Charlevoix, puisqu’on a déjà un cadre qui pourrait permettre ça. Mon plus grand rêve serait d’augmenter le niveau de protection de ma région. » 

Maintenant que nos papilles sont ravies, que nous conseille le Charlevoisien bien enraciné dans la vallée qu’il a choisie il y a plus de 15 ans ? « J’ai un petit faible pour le Massif, été comme hiver. Cela a été un coup de cœur et ce qui m’a fait connaître la région », explique Jean-Christophe, qui aime le plein air en famille. Il suggère aussi les deux parcs nationaux, une balade sur le quai de Baie-Saint-Paul, une visite dans un resto de la rue Saint-Jean-Baptiste et de découvrir les artisans, bijoutiers, sculpteurs et peintres de la région sans oublier, bien sûr, de participer au rendez-vous musical Le Festif ! « On est vraiment une région d’art et de nature. La bouffe, l’art de se nourrir, l’art visuel et la marche, c’est le combo parfait ! » 

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Hélène Chicoine Hélène Chicoine

On est des maitres bakers avec "À Chacun Son Pain"

Ici, aujourd'hui, on vous offre du pur culinerotica, aussi connu sous le hashtag #foodporn.

Texte de David pour La Décapsule

 

Ici, aujourd'hui, on vous offre du pur culinerotica, aussi connu sous le hashtag #foodporn.

Pas de bière. Mais pas mal de plaisir.

Une fan maline de La Décapsule nous a récemment offert un pot Mason de la boulangerie À Chacun son Pain. On trouvait ça mignon, connaissant déjà ce concept pour le chocolat chaud.

À Chacun Son Pain de Baie-Saint-Paul offre ainsi des tas de mélanges pâtissiers: des pains choco-caramel, des biscuits bonbonnés, des bouchées au riz soufflé, des histoires de pacanes, et le nôtre...

Le nôtre, c'est clairement le meilleur.
Bon choix, fan maline. Bon choix.

Il suffit de domper le tout dans un gros bol, écraser le biscuit graham à la main, ajouter plein de beurre fondu et HOP! Au four.

Les kids ont capoté, puis Alex en a repris pas trois ni quatre... mais bien six fois.

On s'entend qu'il n'y pas grand chose de plus réconfortant qu'un croquant-fondant en revenant du patin.

Comme le Betty Crocker de l'épicurien! 
Quelle pourléchante idée, n'est-ce pas?

- David

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Anik Roy Anik Roy

Des pains bios aux racines charlevoisiennes! À Chacun Son Pain dans le Devoir!

’entreprise À chacun son pain tire son origine d’un voyage qui va changer le cours de la vie de deux jeunes entrepreneurs. Pour le jeune couple passionné de voyages et de plein air, un été sur une ferme de la Californie sous régie biologique suffira pour qu’ils s’imprègnent profondément des vertus du développement durable.

8 mars 2021

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L’entreprise À chacun son pain tire son origine d’un voyage qui va changer le cours de la vie de deux jeunes entrepreneurs. Pour le jeune couple passionné de voyages et de plein air, un été sur une ferme de la Californie sous régie biologique suffira pour qu’ils s’imprègnent profondément des vertus du développement durable.



L’entreprise À chacun son pain tire son origine d’un voyage qui va changer le cours de la vie de deux jeunes entrepreneurs. Pour le jeune couple passionné de voyages et de plein air, un été sur une ferme de la Californie sous régie biologique suffira pour qu’ils s’imprègnent profondément des vertus du développement durable.

Par la suite, une escale dans les majestueuses montagnes enneigées de Charlevoix va leur donner l’élan nécessaire pour bâtir ensemble un nouveau projet de vie correspondant à leurs valeurs. Au départ, c’est un projet de gîte avec mini boulangerie à la Malbaie, qui va graduellement se transformer en boulangerie-café avec pignon sur rue à Baie-Saint-Paul. La boulangerie À chacun son pain est née!

Mais Jean-Christophe et Anick ne s’arrêteront pas là. Leur succès les mène à ouvrir une seconde succursale à Beaupré, puis une troisième aux Galeries Gourmandes à Québec. Leur mission demeure la même: nourrir les gens sainement avec des aliments québécois produits dans le respect de l’environnement. Faire vivre une expérience culinaire régionale savoureuse en inspirant nos clients à mieux se nourrir et à mieux consommer. Cela semble fonctionner à merveille, car ils connaissent une nouvelle expansion vers la grande distribution avec leur gamme de pains bios artisanaux.

Du bio bien enraciné

Être en contact avec une matière première locale et la transformer pour nourrir les gens, devient rapidement le centre d’intérêt principal de nos deux entrepreneurs. En ce qui concerne ses pains bios, le président de l’entreprise, Jean-Christophe Lamontagne, affirme que, ce qui distingue principalement, c’est le circuit court entre le champ et le pain, avec moins de 10 km séparant l’approvisionnement en grains bios du produit fini.

L’entreprise peut ainsi nous offrir des produits biologiques aux racines locales, en optimisant les ressources déjà en place. Par exemple, la réouverture du moulin ancestral du village, le Moulin de la Rémy, permet la transformation des grains bios sous meule de pierre en farines bios de Charlevoix tout en stimulant l’économie locale.

Pour Jean-Christophe, la motivation de poursuivre dans la voie du bio réside avant tout dans la possibilité de s’approvisionner localement le plus possible. Ce dernier se voit comme un ambassadeur du bio dans Charlevoix, une entreprise durable qui redonne à la terre. Il ajoute que, pour lui, le bio local, c’est une philosophie, un ensemble indissociable. C’est faire de la « business » de façon durable et laisser quelque chose de bon derrière nous, en changeant les choses, un pain bio à la fois, conclut notre entrepreneur.

Pour lire le reste de l’article consulter la page du Devoir : https://www.ledevoir.com/contenu-commandite/596526/des-pains-bios-aux-racines-charlevoisiennes

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Hélène Chicoine Hélène Chicoine

Un pain Terroir Charlevoix à la conquête du Québec

Dernièrement, les pains certifiés Terroir Charlevoix du boulanger Jean-Christophe Lamontagne se retrouvent sur les tablettes des grandes chaînes d’alimentation de la province.

Texte de Allison Van Rassel pour Ça vaut le détour

 
Ces pains élaborés du blé à la baguette dans Charlevoix, doté d’une couleur et un goût incomparable, sont l’aboutissement d’un grand rêve pour l’homme d’affaires et boulanger Jean-Christophe Lamontagne. | Photo : Radio-Canada / Allison Van Rassel

Ces pains élaborés du blé à la baguette dans Charlevoix, doté d’une couleur et un goût incomparable, sont l’aboutissement d’un grand rêve pour l’homme d’affaires et boulanger Jean-Christophe Lamontagne. | Photo : Radio-Canada / Allison Van Rassel

Dernièrement, les pains certifiés Terroir Charlevoix du boulanger Jean-Christophe Lamontagne se retrouvent sur les tablettes des grandes chaînes d’alimentation de la province. Ces pains élaborés « du blé à la baguette » dans Charlevoix, et dotés d’une couleur et d'un goût incomparables, sont l’aboutissement d’un grand rêve pour l’homme d’affaires.

Un seul coup d’oeil à la mie des pains certifiés Terroir Charlevoix de la boulangerie À chacun son pain de Baie-Saint-Paul permet de constater la qualité du produit.

La mie de couleur dorée est parsemée de fines particules de son. Lorsque déchirée, elle est élastique, alors que sous la dent, sa texture consistante, bien alvéolée, révèle un bon goût de pain naturellement sucré.

Ce sont là des saveurs riches et vraies.

Des grains de blé qui se déversent tranquillement vers les pierres meunières, l'ingrédient clé des pains certifiés Terroir Charlevoix de la boulangerie À chacun son pain. | Photo : Radio-Canada / Allison Van Rassel

Des grains de blé qui se déversent tranquillement vers les pierres meunières, l'ingrédient clé des pains certifiés Terroir Charlevoix de la boulangerie À chacun son pain. | Photo : Radio-Canada / Allison Van Rassel

Ces caractéristiques témoignent de la qualité de farine utilisée dans l’élaboration du pain qui, dans ce cas-ci, est une farine intégrale moulue sur pierre. Il est là, le secret derrière la beauté des pains certifiés Terroir Charlevoix du boulanger Jean-Christophe Lamontagne.

« De la boulangerie, c’est très simple », me raconte Jean-Christophe Lamontagne, propriétaire de l’entreprise À chacun son pain. «  C’est de la farine, de l’eau, du sel et de la levure, mais l’élément le plus important, c’est la farine. »

Un tamiseur à la fine pointe de la technologie permet de séparer le son et le germe du blé, afin de préparer une farine blanche non blanchie, destinée aux boulangers de la province. | Photo : Radio-Canada / Allison Van Rassel

Un tamiseur à la fine pointe de la technologie permet de séparer le son et le germe du blé, afin de préparer une farine blanche non blanchie, destinée aux boulangers de la province. | Photo : Radio-Canada / Allison Van Rassel

Sa farine intégrale provient des activités du Moulin de la Rémy. L'édifice patrimonial datant de 1825 a été aménagé afin d’accueillir des équipements ultramodernes, permettant de produire de la farine de façon commerciale, issue d’un procédé de meunerie artisanal.

La farine du Moulin de la Rémy, une farine intégrale incroyablement nutritive | Photo : Radio-Canada

La farine du Moulin de la Rémy, une farine intégrale incroyablement nutritive | Photo : Radio-Canada

Une farine d’exception

À l’intérieur du Moulin de la Rémy, d’immenses pierres meunières frottent l’une sur l’autre afin d’écraser le germe du blé de culture biologique provenant des terres avoisinantes. Il se crée ici une farine intégrale incroyablement nutritive, dont raffolent les boulangers artisans partout en province.

Jean-Christophe Lamontagne et Rudy Laixhay devant le Moulin de la Rémy, un bâtiment patrimonial qui date de 1825. | Photo : Radio-Canada

Jean-Christophe Lamontagne et Rudy Laixhay devant le Moulin de la Rémy, un bâtiment patrimonial qui date de 1825. | Photo : Radio-Canada

Ce moulin ancestral est géré par Rudy Laixhay, un passionné de farine, dont l'expertise dépasse les frontières de Charlevoix. M. Laixhay a d’ailleurs développé le Moulin des Soulanges, à Saint-Polycarpe en Mauricie, dont l'objectif premier est de développer des farines de très haute qualité, issues d’agriculture raisonnée, dont bénéficie la boulangerie Première Moisson.

« Pour le boulanger, ça change tout », précise M. Laixhay au sujet de la farine de grains moulus sur pierre. « La mouture sur pierre nous fait des farines qui sont extrêmement fines. Techniquement, on garde tout le germe du grain qui est une valeur nutritive extraordinaire qui donne des goûts et des saveurs qui sont incroyables. »

Une pierre meunière en attente de production. Le bleu témoigne que c'est une pierre neuve. | Photo : Radio-Canada / Allison Van Rassel

Une pierre meunière en attente de production. Le bleu témoigne que c'est une pierre neuve. | Photo : Radio-Canada / Allison Van Rassel

Selon Rudy Laixhay, ce moulin témoigne d’un héritage culturel important non seulement pour Charlevoix, mais pour tout le Québec, car trop peu nombreux sont les moulins à farine sur pierre capables d'accueillir une activité commerciale.

«  Le plus grand des défis fut de convaincre les propriétaires du bâtiment, Héritage Charlevoix, que pour faire vivre ce bâtiment-là, ce n’est pas un musée qu’il fallait, mais une industrie qui révèle la qualité de son patrimoine.  »
— RUDY LAIXHAY, GESTIONNAIRE DU MOULIN DE LA RÉMY

Certification Terroir Charlevoix

Jean-Christophe voit la culture du grain et la boulangerie comme un vigneron en relation avec son terroir et ses vignes.

« C’est le plus beau rêve pour un boulanger d’être capable de faire du pain avec du blé qui vient de chez nous », renchérit Jean-Christophe sur cette philosophie qui le motive à voir toujours plus loin. « Les champs sont à côté de la boulangerie, à côté de ma maison et le moulin est ici. C’est ça qui m’a permis de croire que je pouvais faire du pain biologique certifié Terroir Charlevoix pour tout le Québec. »

Terroir Charlevoix est une certification émise par la Table agro-touristique de Charlevoix, qui garantit la traçabilité des produits issus de fermes et transformateurs établis dans Charlevoix. Une certification qui ressemble en toute pièce à une appellation d’origine contrôlée et qui a pour but de valoriser l’économie, le savoir-faire et la saveur locale.

«  On peut certifier que le blé a poussé dans Charlevoix, qu’il a été moulu dans Charlevoix et qu’il a été boulangé dans Charlevoix. Ça, c’est vraiment unique et quand on a un projet comme ça, on ne veut pas juste le garder pour nous, on veut que tout le monde en profite.  »
— JEAN-CHRISTOPHE LAMONTAGNE, PROPRIÉTAIRE DE LA BOULANGERIE À CHACUN SON PAIN
Le blé est cultivé sur les terres avoisinantes au Moulin de la Rémy. | Photo : Radio-Canada / Allison Van Rassel

Le blé est cultivé sur les terres avoisinantes au Moulin de la Rémy. | Photo : Radio-Canada / Allison Van Rassel

Tripler la production

En ce moment, des équipements plus performants permettant d’augmenter la cadence de production font le chemin de l’Italie et de la France vers Baie-Saint-Paul. En tout, c’est un investissement de l’ordre de 1,4 million de dollars pour l’homme d’affaires qui voit grand pour ses pains hyperlocaux.

« Quand on s’est aperçu que notre produit intéressait les grandes chaînes nationales, on a changé un petit peu notre plan de match », avoue M. Lamontagne. « On a aménagé l’atelier de production dans l’ancien couvent des Petites Franciscaines et acheté des équipements plus performants et plus productifs. »

Des équipements comme un four à pain, un laminoir et des pétrisseurs permettront de tripler la production ainsi que d’alléger la charge physique associée au travail des boulangers. Un nouvel emploi à temps plein sera aussi créé.

En plus des trois succursales de la boulangerie À chacun son pain (Baie-Saint-Paul, Beaupré et Les Galeries Gourmandes), les pains certifiés Terroir Charlevoix se retrouvent sur les tablettes des épiceries de produits naturels Rachelle Béry et, au moment où le nouvel équipement sera en fonction, ils seront aussi distribués dans plus de 280 épiceries IGA du Québec.

« Année après année, on a des grains qui sont différents, des goûts différents, une façon de travailler le pain qui est différente, car la fermentation est différente. C’est ça qui est le plus chouette pour un boulanger. »

Voilà le résultat du rêve que chérit Jean-Christophe depuis 10 ans : celui de produire un pain quotidien nutritif, hyperlocal, qui reflète la beauté du terroir de Charlevoix, et le rendre disponible partout en province.

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Hélène Chicoine Hélène Chicoine

La bière ultime de festival, disponible maintenant!

Dans ce court métrage, on vous explique les fondements de ce magnifique projet d’économie circulaire alliant les valeurs de plusieurs entreprises locales.

Vidéo réalisée pour MicroBrasserie Charlevoix

 
La bière ultime de festival, disponible maintenant!

Avouez qu'on vous donne le goût de Charlevoix ?! 😛 AVERTISSEMENT : Cette vidéo pourrait vous causer un très fort taux de nostalgie. D'ici la prochaine édition du festival Le Festif de Baie-Saint-Paul, on vous offre l'ultime bière de festival pour vous consoler! En plus, elle est disponible dès AUJOURD'HUI!🍻👋🏻 Dans ce court métrage, on vous explique les fondements de ce magnifique projet d’économie circulaire alliant les valeurs de plusieurs entreprises locales. Merci à nos partenaires le Pierre Du Moulin - Grains de spécialité pour son grain et la boulangerie Boulangerie À Chacun Son Pain de nous fournir en pains invendus depuis maintenant 3 ans. On est pas mal chanceux de vous avoir! Réalisation : la corp Illustration originale : Simon bossé alias Mille Putois Design : Camille Rioux #boirecharlevoix #microbrasseriecharlevoix #JAIHÂTEAUFESTIF

Publié par MicroBrasserie Charlevoix sur Lundi 22 juin 2020
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Aide financière importante pour À Chacun son pain
Hélène Chicoine Hélène Chicoine

Aide financière importante pour À Chacun son pain

La députée de Charlevoix–Côte-de-Beaupré, Émilie Foster, a annoncé l’attribution d’une aide financière gouvernementale de 150 000$ à l’entreprise de boulangerie de la Côte-de-Beaupré À chacun son pain inc., pour l’appuyer dans l’amélioration et l’automatisation de son équipement de production.

Texte de Julie Rose Vezina pour L’Autre Voix

 
(Photo gracieuseté)

(Photo gracieuseté)

La députée de Charlevoix–Côte-de-Beaupré, Émilie Foster, a annoncé l’attribution d’une aide financière gouvernementale de 150 000$ à l’entreprise de boulangerie de la Côte-de-Beaupré À chacun son pain inc., pour l’appuyer dans l’amélioration et l’automatisation de son équipement de production. Le promoteur du projet intégrera cette somme à un investissement global de 711 555$ destiné à automatiser ses activités afin de pouvoir satisfaire adéquatement aux conditions d’un important contrat d’approvisionnement qu’il a conclu avec une grande chaîne d’approvisionnement en février 2020.

Les améliorations prévues permettront également à l’entreprise de maintenir ses ventes dans ses propres succursales de Beaupré, de Baie-Saint-Paul et de Québec, ainsi que dans les hôtels et les restaurants qu’elle dessert déjà. Concrètement, le projet consiste à acquérir de l’équipement d’automatisation et de surgélation rapide. Les acquisitions, effectuées auprès de fournisseurs du Québec, permettront à l’entreprise de faire passer sa production quotidienne de 350 à 5200 kilogrammes et de créer cinq nouveaux emplois. Ainsi, en multipliant sa production par 15 pour honorer son nouveau contrat, la boulangerie prévoit une augmentation de son chiffre d’affaires de 212% d’ici deux ans.

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À Chacun Son Pain: du rêve à la réalité
Hélène Chicoine Hélène Chicoine

À Chacun Son Pain: du rêve à la réalité

Tous les projets inspirants commencent par un rêve. La différence pour certains entrepreneurs québécois, c’est qu’ils arrivent à transformer ce rêve en réalité.

Texte par Québec Bio

 

Tous les projets inspirants commencent par un rêve. La différence pour certains entrepreneurs québécois, c’est qu’ils arrivent à transformer ce rêve en réalité.

Pour les fondateurs de la boulangerie À Chacun Son Pain, il y a eu le rêve de grands espaces et de paysages splendides à perte de vue, tels ceux que nous pouvons admirer dans la magnifique région de Charlevoix. Une vision : décider de tout quitter pour venir vivre dans cette région si belle et bâtir, autour du noyau familial, un projet d’entreprise aux saveurs du bio d’ici et du terroir charlevoisien. Cette histoire passionnante qui semble sortie tout droit d’un conte de fée est pourtant bien celle d’un couple déterminé à réaliser son rêve.

Inspiré par ce trajet atypique d’un couple d’entrepreneurs du bio d’ici, QuébecBio vous présente donc À Chacun Son Pain, une jeune entreprise dynamique et en évolution qui nous accueille chaleureusement au cœur des activités de Baie-Saint-Paul, avec des antennes à Beaupré et Québec, et qui, depuis peu, s’intègre graduellement au sein de la grande distribution au Québec.

Un séjour qui change tout

Amants de la nature, Jean-Christophe et Anik sont totalement charmés par les paysages fabuleux de Charlevoix, lors d’un séjour d’aventure dans la région. Comment résister à l’attrait de ces petits villages pittoresques nichés au creux des montagnes et le long du majestueux Saint-Laurent avec ses habitants accueillants, ses charmants restos et cafés-terrasses et ses incontournables produits du terroir qui font la renommée de cette région?

Ce coup de cœur instantané les amène à repenser autrement leurs projets de vie. Troquer la ville et l’aéronautique pour une vie à la campagne. Se redresser les manches avec un grand vouloir d’apprendre les rudiments d’un bon pain bio artisanal et réaliser un projet d’entreprise bien aligné aux profondes valeurs environnementales, c’est le défi qui inspire au dépassement.

En 2004, ils décident de faire le grand saut et s’installent dans le petit village de Saint-Agnès, dans le secteur de La Malbaie. C’est alors l’ouverture d’une petite auberge-boulangerie sympathique, l’Auberge des Jardins. Au fil du temps, le concept de départ va évoluer et se transformer, en 2010, en une boulangerie-café située à Baie-Saint-Paul et justement dénommée À Chacun Son Pain. Le succès sera tel qu’une deuxième succursale va ouvrir ses portes à Beaupré et, par la suite, aux Galeries Gourmandes à Québec.

Des pains bio artisanaux certifiés Terroir Charlevoix

Lors d’une entrevue accordée à Radio-Canada, Jean-Christophe, l’un des proprios, s’exprime ainsi sur ses pains bio du terroir Charlevoix : « L’élément le plus important, c’est la farine et d’être en mesure d’avoir de la farine qui est moulue dans notre village avec un grain qui a été cultivé par des gens qu’on connait sur des terres qu’on peut aller marcher ». Il ajoute: « C’est le plus beau rêve pour un boulanger d’être capable de faire du pain avec du blé qui vient de chez-nous ».

À Chacun Son Pain boulange donc une gamme de pains bio cuits aux fours à bois, tous fabriqués d’argile. Dans la sélection des pains bio artisanaux offerts, nous retrouvons Le Complet de Charlevoix, fait exclusivement de farines bio moulues au moulin patrimonial de la Rémy à Baie-Saint-Paul et issues de cultures de grains de blé bio de Charlevoix. Tout comme l’ensemble de la gamme bio, ce pain est confectionné avec un levain bio mélangé à une levure fraîche.

Aussi, nous pouvons savourer L’Épeautre de Charlevoix, une délicieuse baguette fabriquée à 100% d’épeautre bio, une variété ancienne du blé. Ensuite, nous avons les baguettes La Blanche de Charlevoix et La Campagne de Charlevoix, à base de farine de seigle bio et toutes deux parfaites pour nos fameux pique-niques de l’été et nos repas sur la terrasse. La miche Le Campagnard ainsi que Le Montagnard complètent la gamme de ces délicieux pains bio artisanaux confectionnés d’ingrédients de première qualité provenant entièrement de la région. 

De quoi combler nos petites fringales du moment comme nos plus gros appétits gourmands!

#onaraisondenparler

« À Chacun Son Pain: une gamme depains bio artisanaux certifiés Terroir Charlevoix »

À la conquête du Québec

La belle aventure du couple a pris récemment un élan d’expansion, cette fois-ci avec la grande distribution. En effet, une collaboration d’affaires a été signée avec les onze épiceries santé Rachelle-Béry pour la mise en marché de quatre pains bio de la boulangerie À Chacun Son Pain et, très bientôt, l’entrée de leurs produits devrait se faire dans les épiceries IGA, partout au Québec.

C’est un grand coup de barre dans le développement d’affaires de l’entreprise qui est fin prête à relever le défi, après un investissement de près de 1,5 million $ pour l’automatisation, notamment pour de l’équipement servant à la fabrication des pains bio.

Aux dires de Jean-Christophe: « Ce projet m’a permis de croire que je pouvais faire du pain pour tout le Québec. Du pain biologique et certifié Terroir Charlevoix, c’est vraiment unique ».

Une pensée verte et un engagement dans la communauté

Au quotidien, l’entreprise pose des gestes concrets et responsables pour notre planète et pour les générations futures.

L’utilisation de sacs et verres à café qui sont matière à compost, pas de suremballage inutile, récupération de la chaleur de cuisson des pains pour chauffer l’intérieur de la boulangerie, priorité aux achats locaux pour diminuer les transports routiers de marchandises, engagement dans la communauté par des dons pour les jeunes sportifs, voilà autant d’initiatives remarquables de nos deux entrepreneurs!

Une vitrine exceptionnelle de produits bio de la région

À Chacun Son Pain se veut également une vitrine exceptionnelle pour la mise en valeur des saveurs de Charlevoix. Nous sommes donc invités à découvrir une multitude de produits du terroir, dont plusieurs sont biologiques, nés de la passion de nos éleveurs, producteurs et transformateurs régionaux.

À Chacun Son Pain nous invite également à nous laisser tenter par de succulentes viennoiseries et pâtisseries ainsi que divers produits maison tels que pâtés, soupes, salades, sandwiches, quiches et pizzas cuites au four à bois, pour satisfaire nos petits estomacs affamés lors d’un arrêt gourmand ou tout simplement pour y prendre le petit-déjeuner, le lunch ou le petit encas. En somme, tout est prétexte pour prendre une pause-café et faire provision de bons produits frais.

Points de vente et rabais

Les pains bio À Chacun Son Pain sont offerts dans trois succursales, soit celles de Baie-Saint-Paul, Beaupré et les Galeries Gourmandes à Québec. Depuis peu, on les trouve aussi dans les épiceries santé Rachelle-Béry du Québec et ils seront très bientôt dans les épiceries IGA, partout au Québec.

Les pains bio d’ici, on a raison d’en parler  et d’opter pour notre terroir québécois qui nous offre des pains bio nutritifs et exquis.

Profitez des rabais sur les produits bio d'ici auprès des détaillants participants près de chez vous en visitant régulièrement la section Rabais sur le site de QuébecBio.

Visitez notre blogue pour découvrir La Boite à Grains, une épicerie santé reconnue en Outaouais. Et, restez à l'affût, car nous vous préparons une autre série d’articles sur le bio d’ici à saveur estivale.

« À Chacun Son Pain: une vitrine exceptionnelle pour du bio d’ici à saveur charlevoisienne. »
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5 histoires surprenantes à rapporter de l’épicerie
Hélène Chicoine Hélène Chicoine

5 histoires surprenantes à rapporter de l’épicerie

À l’heure du confinement, il est parfois difficile d’alimenter la conversation aux repas. Pourquoi ne pas raconter les belles histoires de ceux et celles qui sont derrière les produits locaux que vous dégustez? En voici cinq.

Texte du magazine Caribou

ARTICLE PRÉSENTÉ PAR Rachelle Béry

 
Jean-Christophe Lamontagne, d'À chacun son pain.

Jean-Christophe Lamontagne, d'À chacun son pain.

À l’heure du confinement, il est parfois difficile d’alimenter la conversation aux repas. Pourquoi ne pas raconter les belles histoires de ceux et celles qui sont derrière les produits locaux que vous dégustez? En voici cinq.

Herbes gourmandes: un échange étudiant devenu gourmand

Pour entamer la conversation…
Avec l’eau qu’elle récupère chaque année pour faire pousser ses fines herbes, l’entreprise Herbes gourmandes pourrait remplir l’équivalent de 30 piscines olympiques!

Charles Verdy et Louis-Vincent Larose se sont rencontrés lors d’un échange à Grenoble, en France. Ils étudiaient tous deux en génie industriel et sont devenus amis. Puis ils ont eu envie de se lancer ensemble dans l’entrepreneuriat, au début de leur trentaine, alors que Charles rêvait d’un changement de carrière et que Louis-Vincent, en plein doctorat, avait aussi besoin de renouveau. «Quand on a vu que Les Serres Coulombe étaient à vendre, on y a vu une occasion, se souvient Charles. Louis-Vincent y avait travaillé quand il était plus jeune et on s’est dit: “Pourquoi pas les fines herbes fraîches?” Ça ne fait de mal à personne, ça apporte du plaisir et c’est un petit plus dans chaque plat qu’on cuisine.» Les deux ingénieurs ont mis la main sur l’entreprise de Lanaudière en 2014, et ils offrent maintenant toute l’année 26 variétés de fines herbes en pot (dont 9 sont certifiées biologiques) cultivées sans pesticides dans une serre à haute efficacité énergétique. Le duo peut se targuer de récupérer toute l’eau utilisée pour faire pousser ses produits et d’engager une main-d’œuvre 100% locale formée de 39 employés. «C’est un choix d’entreprise qui permet de réinvestir dans notre économie, souligne Charles. Et avec la situation actuelle, on se trouve chanceux de ne pas dépendre de la main-d’œuvre étrangère.»

Endives Diva: endives et contre tous

Pour entamer la conversation…
Savais-tu qu’en Europe, l’endive est servie à 75% dans des plats cuits?

Il ne faut pas avoir peur de grand-chose lorsqu’on est le seul producteur d’endives au Canada. Surtout pas du noir, dans lequel ce légume unique est plongé pendant trois semaines avant d’arriver dans nos assiettes. «La chaleur et la lumière sont les pires ennemies de l’endive!» lance Philippe Schryve, président d’Endives Diva. Les parents de Philippe n’avaient pas froid aux yeux quand ils sont arrivés du nord de la France, en 1975, pour s’installer à Saint-Clet, en Montérégie. Ils souhaitaient cultiver l’endive et faire connaître ce légume méconnu au Québec. «À l’époque, l’endive servait seulement à décorer les plats de certains restaurants gastronomiques», explique Philippe. Quarante-cinq ans plus tard, l’entrepreneur poursuit la mission de ses parents. Il a même développé la culture d’endives bios, une expertise qu’il est le seul à maîtriser en Amérique du Nord. «Aujourd’hui, les Québécois consomment davantage l’endive, mais surtout en salade. En Europe, elle est cuite dans 75% des plats. C’est tellement délicieux, une crème d’endives, des endives braisées…» Philippe ne nous laisse d’autre choix que de l’essayer!

Aux Vivres: végane avant le temps

Pour entamer la conversation…
Devine quel a été le premier restaurant végétalien à Montréal!

Saviez-vous que le restaurant Aux Vivres a été le premier restaurant végétalien à ouvrir ses portes à Montréal? C’était en 1997. La première succursale s’appelle alors Les Vivres et est située dans la rue Saint-Dominique, sur Le Plateau-Mont-Royal. Peu de temps après, un certain Michael Makhan commence à y travailler comme cuisinier et plongeur. Il aime tellement le restaurant et la communauté végane qui y a ses habitudes qu’il devient copropriétaire en 2001, puis propriétaire unique en 2003. Aux Vivres déménage alors dans le boulevard Saint-Laurent, et, en 2005, le frère de Michael, Liam, se joint à l’entreprise en pleine expansion. La popularité des plats servis est telle que l’institution étend ses quartiers et les frères Makhan commencent à penser à des options de prêt-à-manger. Aujourd’hui, grâce à une présence dans les épiceries, davantage de gens peuvent ainsi déguster le célèbre bol dragon, les galettes de burger ou encore les fameuses sauces ayant fait le succès du resto qui, bien avant son temps, avait pris le virage végane. 

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Jardins A. Guérin: le doux secret du radis

Pour entamer la conversation…
Tu trouves que les radis goûtent trop fort? C’est qu’ils ont été mal cultivés! 

Dans la famille Guérin, on connaît ça, les radis! Ça fait plus de 50 ans qu’on en fait pousser, et les secrets de leur culture se transmettent de génération en génération. «Ça prend une bonne terre humide et fraîche. Quand le radis goûte fort, c’est qu’il a “bouilli” dans la terre», explique Yannick Guérin, 32 ans, dynamique copropriétaire avec deux cousins et quatre tantes et oncles des Jardins A. Guérin, qui produit aussi carottes et oignons. «Des radis frais et de qualité comme on fait, moi je mange ça comme des chips! Je me désole que la jeune génération ne “trippe” pas sur les radis, mais c’est parce qu’elle a goûté à des radis mal cultivés», déplore celui qui a fait des études en aéronautique et a travaillé dans ce domaine avant de s’impliquer dans la ferme familiale. Aux Jardins A. Guérin, en Montérégie, les radis sont semés et récoltés tous les jours et les radis bios, trois fois par semaine. La variété bio est cultivée dans une serre aux planchers chauffants, une technologie que la famille Guérin a été la première à implanter en Amérique du Nord. «Le radis est un légume qui pousse très vite, indique Yannick. C’est un avantage et un inconvénient, car il faut le cueillir au bon moment. Là, il faut que tu m’arrêtes, parce que je pourrais continuer à te parler de radis pendant des heures!»

À chacun son pain: le pain charlevoisien

Pour entamer la conversation…
Savais-tu qu’on retrouve dans Charlevoix un des derniers moulins sur pierre en Amérique du Nord?

Quand Jean-Christophe Lamontagne a décidé d’ouvrir une boulangerie avec sa conjointe, Anik Roy, il n’avait jamais fait de pain de sa vie! Pendant un an, celui qui tenait dans la région de Charlevoix une petite auberge avec sa douce a donc mis la main à la pâte avant d’ouvrir boutique sur la route 138, à Baie-Saint-Paul, en 2010. Mû par ses valeurs environnementales, Jean-Christophe avait la folle ambition de faire un jour son pain avec des farines locales et bios. Son rêve est devenu réalité en 2018, lorsque les premières farines 100 % charlevoisiennes et biologiques ont vu le jour grâce à la coopérative Pierre du Moulin, qui loue des terres dans la région où faire pousser des grains bios. La coop s’est alliée avec le moulin patrimonial de la Rémy afin de moudre des farines artisanales. Aujourd’hui, les produits bios et locaux d’À chacun son pain voyagent au-delà de Charlevoix et trouvent preneurs autant dans les trois boulangeries de la petite entreprise que chez Rachelle Béry.

Envie de découvrir d’autres produits bien de chez nous? Rendez-vous au rachellebery.ca.

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À Chacun son pain à la conquête du Québec
Hélène Chicoine Hélène Chicoine

À Chacun son pain à la conquête du Québec

La Boulangerie À Chacun son pain passe en vitesse supérieure. Les premières palettes de pains charlevoisiens ont pris le chemin des supermachés de la chaîne canadienne Sobeys, qui chapeaute les bannières IGA, Rachelle-Béry, Bonichoix, Marché Tradition et Voisin au Québec.

Texte de Emélie Bernier pour Le Charlevoisien

 
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La Boulangerie À Chacun son pain passe en vitesse supérieure. Les premières palettes de pains charlevoisiens ont pris le chemin des supermachés de la  chaîne canadienne  Sobeys, qui chapeaute les bannières IGA, Rachelle-Béry, Bonichoix, Marché Tradition et Voisin au Québec.

Il s’agit d’une expansion sans précédent pour l’entreprise.  «Il y a quelques mois, on est allé cogner aux portes des chaînes. On pensait aller chercher quelques épiceries spécialisées comme les Rachelle-Béry, mais on est arrivé préparé à toute éventualité et l’intérêt était vraiment là. Avant les Fêtes, on a conclu une entente pour la distribution de quatre produits biologiques de notre ligne 100% Charlevoix dans les 288 épiceries de la chaîne», résume, enthousiaste, Jean-Christophe Lamontagne.

Avant même que le mot  « coronavirus » ne fasse son entrée dans l’actualité et que l’achat local ne devienne une priorité nationale, la demande pour des produits comme ceux d’A chacun son pain était en pleine croissance. « Ils avaient une problématique à régler  dans l’approvisionnement en produits biologiques dans le pain. On répondait  carrément à un besoin  de la chaîne », ajoute le  boulanger devenu gestionnaire.

Au fil des pourparlers, ils ont compris que c’est leur image de marque, récemment revampée, qui partait à la conquête du marché québécois. «On a demandé à Sobeys s’ils voulaient qu’on soit un fournisseur et qu’ils accolent leur marque maison sur nos produits, mais non! En plus de vouloir nos produits, ils achètent notre « brand », notre histoire: c’est aussi ce qu’ils vont vendre!»

La problématique d’espace a été comblée temporairement par l’ajout de trois conteneurs sur le flanc ouest de Maison-Mère. «C’est là qu’on voit Maison mère est un partenaire exceptionnel, de par son contact direct avec la Ville. Ça simplifie les choses! », commente Jean-Christophe Lamontagne, ici avec une partie de son équipe.

La problématique d’espace a été comblée temporairement par l’ajout de trois conteneurs sur le flanc ouest de Maison-Mère. «C’est là qu’on voit Maison mère est un partenaire exceptionnel, de par son contact direct avec la Ville. Ça simplifie les choses! », commente Jean-Christophe Lamontagne, ici avec une partie de son équipe.

Jean-Christophe Lamontagne et son équipe en sont évidemment ravis.  Pour débuter, quatre produits biologiques et certifiés Terroir Charlevoix fabriqués en grande majorité avec de la farine moulue sur pierre au Moulin La Rémy seront acheminés sur les tablettes, soit 2 baguettes et 2 miches.  «Les produits sont préparés ici au centre de production de Maison-Mère et congelés. Les supermarchés les reçoivent et les décongèlent avant de les mettre sur les tablettes.  On est parvenu à faire  un produit qui a une croûte, incroyable, même la baguette! On  a hâte de voir la réponse des consommateurs », a renchéri le fondateur de la boulangerie,  qui s’avoue lui-même stupéfait de la courbe de progression de celle-ci.

«Il y a 15 ans, avec notre four à bois, on a commencé à vendre des pains à l’unité et là, on a des palettes qui partent aux 4 coins de la province! Qui l’eût cru?»

Répondre à la demande

La Boulangerie À Chacun son pain investira à terme 1, 4 M$ pour s’adapter à la forte croissance anticipée. La COVID-19 vient mettre des bâtons dans les roues d’un plan bien établi. «On attend une ligne de production semi-industrielle qui va nous permettre d’automatiser une partie de la production. Les pétrins viennent d’Italie.  Tout doit arriver par bateau. Évidemment, dans les circonstances, il y a du retard », explique Jean-Christophe Lamontagne.

L’automatisation, en plus de permettre de décupler la capacité de production,  permettra de répondre à la pénurie de main-d’œuvre.  «Présentement, on produit 6000 unités par semaine avec l’équipe et l’équipement.  Normalement, avec le nouvel équipement, on va être capable de produire 20 000 unités par semaine, en ajoutant seulement quelques employés. C’est ça le beau de l’automatisation. On produit davantage avec moins de monde et on peut offrir de meilleurs salaires! », avance l’homme d’affaires qui garde un contact privilégié avec son monde.

Le conseil des maires de la MRC de Charlevoix contribuera à cette initiative grâce à une contribution de 25 000 $ via le Fonds de la région de Capitale-Nationale.

Il croit cependant que la COVID-19 aura à terme des effets positifs. «Il y a une sensibilité gouvernementale qui se développe envers les priorités que sont la bouffe et la santé. Ça remet les valeurs a la bonne place! Oui, c’est difficile pour nos succursales dans le moment, les Galeries gourmandes sont fermées, mais dans l’alimentation au Québec, ça prenait ça pour que les habitudes changent. En espérant que le changement soit durable… »

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La Boulangerie À Chacun son pain prévoit investir 1,4 million $
Hélène Chicoine Hélène Chicoine

La Boulangerie À Chacun son pain prévoit investir 1,4 million $

Le centre de production de la Boulangerie À Chacun son pain prend un nouveau virage dans son développement, ce qui nécessitera un investissement de 1,4 M $.

Texte de Lisianne Tremblay pour Le Charlevoisien

 
Le centre de production de la Boulangerie À Chacun son pain est situé à Maison-Mère Baie-Saint-Paul.

Le centre de production de la Boulangerie À Chacun son pain est situé à Maison-Mère Baie-Saint-Paul.

Le centre de production de la Boulangerie À Chacun son pain prend un nouveau virage dans son développement, ce qui nécessitera un investissement de 1,4 M $.

Le conseil des maires de la MRC de Charlevoix contribuera à cette initiative grâce à une contribution de 25 000 $ via le Fonds de la région de Capitale-Nationale.

Le projet d’expansion du centre, situé à Maison-Mère Baie-Saint-Paul, prévoit l’achat d’équipements et la mise en place d’une ligne de production semi-industrielle. Ces acquisitions permettront à la boulangerie de Baie-Saint-Paul d’augmenter la productivité de l’entreprise et d’améliorer les conditions de travail des employés.

L’investissement servira également au développement d’un nouveau réseau de distribution dans les épiceries. Cette initiative permettra de créer entre 7 et 9 emplois.

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A Chacun Son Pain... et son bonheur de pouvoir revenir à l’essentiel
Hélène Chicoine Hélène Chicoine

A Chacun Son Pain... et son bonheur de pouvoir revenir à l’essentiel

À la découverte des produits locaux aux Galeries Gourmandes ! Que diriez-vous de pains plus nutritifs et qui ont meilleur goût ?

Texte de Johanne Martin pour le Magazine Prestige

 
© Source : achacunsonpain.ca

© Source : achacunsonpain.ca

À la découverte des produits locaux aux Galeries Gourmandes ! Que diriez-vous de pains plus nutritifs et qui ont meilleur goût ?

Les bons ingrédients font les bons produits, répète-t-on ! Non seulement le blé d’À Chacun Son Pain est-il cultivé dans les champs charlevoisiens de l’entreprise – ce qui assure sa traçabilité –, mais les grains sont également moulus sur meule de pierre dans un moulin bicentenaire selon des techniques ancestrales. Tous les nutriments sont préservés, puisque le son demeure dans la farine bio ainsi obtenue. Résultat : un produit plus digestible.

La boulangerie offre 12 variétés de pain ainsi que plusieurs viennoiseries et produits déclinés afin que chacun y trouve son compte. Fidèle à la philosophie qui l’anime, À Chacun Son Pain a créé plusieurs alliances avec des producteurs locaux, tant pour la fabrication du pain que pour la composition de ses sandwichs. Pour l’entreprise, proposer une expérience culinaire actuelle et responsable s’exprime aussi à travers la réduction de son empreinte écologique.

Site web : achacunsonpain.ca

Soif de conseils ou d’inspirations ? Inscrivez-vous à une multitude d’ateliers gourmands de votre choix en réservant en ligne : galeriesgourmandes.com/fr/ateliers/

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Du pain frais cuit devant vous à la Boulangerie À Chacun son pain
Hélène Chicoine Hélène Chicoine

Du pain frais cuit devant vous à la Boulangerie À Chacun son pain

La Boulangerie À Chacun son pain fait maintenant deux cuissons par jour devant sa clientèle.

Texte de Lisianne Tremblay pour Le Charlevoisien

 

La Boulangerie À Chacun son pain fait maintenant deux cuissons par jour devant sa clientèle. Cet ajout permet aux clients d’entrer dans l’univers de la boulangerie en plus d’être une expérience-employés puisqu’ils mettront aussi la main à la pâte.

« Nous faisons deux cuissons par jour à 7 h et à 10 h, a expliqué le président Jean-Christophe Lamontagne. Pour le moment, nous avons la moitié des produits qui sont cuits ici. J’ai fait mes premiers tests et notre objectif est que la majorité des pains soient cuits ici. Nous  pourrons boulanger le pain et le façonner. Nous commençons par la gamme Terroir Charlevoix et les pains biologiques. »

C’est d’ailleurs l’agrandissement de la boulangerie qui a permis de proposer cette nouvelle expérience, qui facilite le contact avec les clients.  Elle permet aussi aux employés de mieux comprendre les étapes de la fabrication du pain.

« Nous voulons nous donner le temps de bien débuter et de former nos employés qui sont intéressés à apprendre à boulanger, a poursuivi M. Lamontagne. Cela permet d’aider pour le travail d’équipe puisque les employés sont plus polyvalents. Nous leur montrons la culture de la boulangerie à partir du façonnage. Ils manipulent le levain et voit par la suite la fermentation. Ils seront donc plus aptes à donner des conseils à nos clients. »

« En situation de pénurie de main d’œuvre, nous voulons que nos employés soient capables d’effectuer les tâches des autres postes afin qu’ils s’approprient la boulangerie », a soutenu Meggie Tremblay-Pilote, propriétaire associé de la succursale de Baie-Saint-Paul.

Emma Kastanis, Meggie Tremblay-Pilote et Jean-Christophe Lamontagne de la Boulangerie À Chacun son pain devant le nouveau four, situé près des clients.

Emma Kastanis, Meggie Tremblay-Pilote et Jean-Christophe Lamontagne de la Boulangerie À Chacun son pain devant le nouveau four, situé près des clients.

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Charlevoix, belle et bonne à croquer
Hélène Chicoine Hélène Chicoine

Charlevoix, belle et bonne à croquer

Difficile de retenir l’émotion qui nous submerge lorsqu’en commençant la descente vers Baie-Saint-Paul, Charlevoix se déploie sous nos yeux. Et la région est tout aussi bonne à croquer que belle à regarder!

Texte de Émélie Bernier pour le magazine Caribou, également publié dans Le Devoir

 
Photos de Fabrice Gaëtan

Photos de Fabrice Gaëtan

Difficile de retenir l’émotion qui nous submerge lorsqu’en commençant la descente vers Baie-Saint-Paul, Charlevoix se déploie sous nos yeux. Et la région est tout aussi bonne à croquer que belle à regarder! Avec ses dénivelés plongeant vers le fleuve et son printemps qui sait se faire attendre longtemps, Charlevoix n’a peut-être pas les vertus agricoles des plaines de la Montérégie ou même du Bas-Saint-Laurent, qui lui fait de l’oeil de l’autre bord du chemin d’eau, pourtant, terroir et Charlevoix gambadent main dans la main depuis que le mot a fait son entrée dans les us des apôtres du bon manger québécois. Road trip sur la route de Charlevoix, pionnière en matière d’agrotourisme.

C’est la Table agro-touristique de Charlevoix, qui oeuvre depuis 25 ans auprès de ses membres producteurs, transformateurs et restaurateurs afin de créer une culture gourmande de qualité, qui a tracé en 1996 le tout premier circuit gourmand du Québec : la Route des saveurs. Le but? Créer un lien entre deux solitudes, le producteur et le consommateur, un concept qui a fait bien des petits depuis… Difficile de ne sélectionner que quelques haltes sur ce circuit ponctué d’une trentaine de producteurs et de transformateurs et de plus d’une vingtaine de restaurateurs! En voici quelques-unes.

Boulangerie À chacun son pain

En arrivant à Baie-Saint-Paul, vous croiserez illico cette boulangerie dont les viennoiseries décadentes, les pains dodus et le comptoir-lunch bien garni font courir les foules! À chacun son pain est l’endroit idéal pour remplir le panier à pique-nique. Si vous n’en avez pas, on vous en louera un, nappe à carreaux et vraie vaisselle en prime!

Férus de plein air, Jean-Christophe Lamontagne et Anik Roy ont bossé dans le milieu de l’aviation avant de tout laisser derrière. Ils ont installé leur boulangerie dans les locaux d’un ancien Tim Hortons, «un beau pied de nez!» rigole le proprio et boulanger, ardent défenseur de la mie véritable. Une succursale d’À chacun son pain verra bientôt le jour aux Galeries de la Capitale.

Leur dernière trouvaille? Les pains certifiés Terroir Charlevoix, réalisés à partir de grains de blé, d’épeautre, de sarrasin et de chanvre biologique qui ont poussé dans les champs de Charlevoix et sont moulus sur pierre au Moulin patrimonial de la Rémy, et donc entièrement produits dans un rayon de dix kilomètres. «En fin de compte, ça donne un pain meilleur pour la santé, plus nourrissant, plus savoureux, qui répond au besoin urgent de consommer de façon responsable pour améliorer le sort de notre planète», se réjouit le boulanger, qui ne perd pas de vue l’avenir de ses quatre enfants.

Ferme maraîchère La Bordée des Corneilles

Reprenez la 138 vers l’est et arrêtez-vous à la Laiterie Charlevoix pour faire le plein de fromages et de légumes bio craquants au kiosque de La Bordée des Corneilles, situé tout près. Cette ferme maraîchère est le fief de Jean-Thomas Fortin, un agriculteur aussi coloré que ses bouquets de carottes panachés. Avant son retour à la terre, Jean-Thomas était travailleur social. «L’agriculture, c’était ma passion. Je passais tous mes temps libres dans les jardins ou à la cabane à sucre… J’ai compris que je ne voulais pas attendre ma retraite pour en vivre!» lance le gaillard.

Depuis, on s’arrache ses aubergines, ses melons et ses concombres citron, un petit miracle sous ces latitudes! Tous les lundis de l’été, La Bordée des Corneilles accueille les curieux qui ont envie de mettre la main à la terre. «Tu verrais la face des enfants quand ils sortent une patate et qu’ils catchent pourquoi ça s’appelle pomme de terre! Pis tsé, si les jeunes n’aiment pas les légumes, c’est que ça goûte rien! Ici, quand ils se cueillent un poivron frais du plant, ils goûtent le vrai goût, pis y’en a pas un qui n’aime pas ça!» lance-t-il, convaincu.

Le kiosque de La Bordée des Corneilles à la laiterie est ouvert du mercredi au dimanche tout l’été et vous y croiserez probablement le loquace Jean-Thomas Fortin!

Centre de l’émeu et Économusée de la Huilière

Quelques kilomètres plus à l’est encore, empruntez la 381 vers Saint-Urbain. En roulant vers le coeur de ce village de l’arrièrepays, vous croiserez coup sur coup les Viandes biologiques de Charlevoix, les Charcuteries charlevoisiennes et la Ferme basque de Charlevoix, escales chouchous des amateurs de barbaquesur la Route des saveurs. Puis, à votre droite, vous apercevrez un drôle d’oiseau! Vous voici rendu au Centre de l’émeu, récemment doublé de l’Économusée de la Huilière: la dernière conquête de l’infatigable Raymonde Tremblay, qui élève le plus grand troupeau d’émeus au Canada. Ce n’est pas d’hier qu’on transforme le gras animal en huile dans la région. «Ça remonte aux années 1860! À cette époque, c’était le gras de phoque et de marsouin qu’on transformait en huile à chauffage ou à lampe et qui servait à faire du savon», explique Raymonde. Par respect pour l’émeu, que la pionnière élève depuis plus de 20 ans, elle se fait un devoir de valoriser tout ce que ses oiseaux lui offrent.

Sur place, on peut se procurer les produits cosmétiques naturels de la ligne Émeu Charlevoix et découvrir cette viande fine sous différentes formes, du carpaccio au cassoulet!

« Le chemin est certes cahoteux, mais l’amplitude du paysage vaut bien quelques soubresauts! »

Ferme Caprivoix

Empruntez ensuite le rang Saint-Jean-Baptiste. Déjà vu? Normal! Vous voici au coeur des décors du Temps d’une paix! Le chemin est certes cahoteux, mais l’amplitude du paysage vaut bien quelques soubresauts ! En arrivant au rang 5, bifurquez à droite et roulez environ trois kilomètres. La ferme Caprivoixest à votre droite. Sophie Talbot et Michel Nicole ont choisi un des plus beaux rangs de l’arrière-pays pour faire pousser leurs enfants et leurs chèvres! Dans la ferme s’épivardent chèvres polissonnes et patibulaires boeufs Highland, chevaux, cochons, ânes, poules, poney et moult minets, à portée de câlins! «Nos animaux sont dehors, et les visiteurs peuvent les toucher! Ils recherchent cette proximité: on est tellement aseptisés aujourd’hui!» lance Sophie, qui porte le chapeau de présidente de la Table agrotouristique de Charlevoix.

Michel et Sophie sont souvent dans les parages pour répondre aux 1001 questions de leurs visiteurs. «Les agriculteurs vivent pour la plupart seuls dans le fond de leur rang, c’est pas pour rien qu’il y a autant de détresse dans notre milieu. Ici, on a la chance de créer des liens, et on a le pouls du monde, qui nous dit: “Wow, c’est fantastique chez vous, c’est bon ce que vous faites!” Je pense que si je n’avais pas ça, je ne le ferais plus!»

L’endroit, stupéfiant, est idéal pour pique-niquer, mais sachez qu’on n’y vend que les produits de la maison. Vos haltes précédentes auront permis de récolter le reste: pains, oeufs de caille marinés des Volières Baie-Saint-Paul, saumon fumé du Fumoir Saint-Antoine, bière de la MicroBrasserie Charlevoix, saucissons, fromages… Pique-niquer dans une carte postale? Oh, que oui !

Toutes les adresses et plus d’informations: routedessaveurs.com

20 kilomètres de béatitude

La Route des saveurs se poursuit vers l’est, mais parce qu’une visite dans Charlevoix sans croisière sur le fleuve est comme un jardin sans légumes, direction L’Isle-aux-Coudres! Ce nom à lui seul évoque la belle parlure du Grand Louis à Perrault, les blancs marsouins, les voitures d’eau, le goût des pommes et le parfum riche du pâté croche. Une galerie de personnages vous y attend: la chaleureuse Noëlle-Ange à la Boulangerie Bouchard, l’archisympathique Lena à la cidrerie Vergers Pedneault, Caroline, la «maman» des Moulins de L’Isle… Suivez le courant et laissez-vous guider par votre instinct. Vous ne pouvez pas vous perdre, seulement vous trouver!

***

Ce texte est paru dans un cahier de la série Manger le Québec, produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, en partenariat avec Caribou.

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Charlevoix possède maintenant sa propre gamme de pains
Hélène Chicoine Hélène Chicoine

Charlevoix possède maintenant sa propre gamme de pains

Charlevoix se distingue par ses produits du terroir. La boulangerie à Chacun son Pain de Baie-Saint-Paul a justement décidé de créer un produit typiquement de la région.

Texte de Mariane Lajoie pour TVA Nouvelles CIMT/CHAU

 

Charlevoix se distingue par ses produits du terroir. La boulangerie à Chacun son Pain de Baie-Saint-Paul a justement décidé de créer un produit typiquement de la région. Charlevoix possède maintenant sa propre gamme de pains.

Les produits locaux ont de plus en plus la cote chez les consommateurs. Après dix ans de travail, la boulangerie À Chacun son Pain et l’entreprise Pierre du Moulin ont réussi à créer des pains typiquement charlevoisiens. Pour l’instant, deux de leurs sept produits sont certifiés « Terroir Charlevoix », mais ça ne saurait tarder pour les autres.

«Ça nous certifie que le produit et bel et bien charlevoisien. Il y a vraiment un travail entre le meunier et le boulanger. Tous les produits sont faits soit de blé, soit de sarrasin, soit d’épeautre qui ont été cultivés cet été dans les terres de Charlevoix. Ça amène une valeur nutritive beaucoup plus importante, va amener un goût plus sucré», détaille le propriétaire d’À Chacun son Pain, Jean-Christophe Lamontagne

Ce qui est intéressant aussi c’est qu’une deuxième vie est donnée au Moulin de la Rémy. En 2016, la boulangerie avait été la proie des flammes, mais le moulin avait été épargné et avec ce projet, il peut donc être réutilisé.

«Il recommence à faire de la production commerciale, pour produire une farine exceptionnelle. Ce moulin on va pouvoir le visiter aussi dans un an, un an et demi», se réjouit Jean-Christophe Lamontagne.

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Des pains charlevoisiens, du grain à la mie
Hélène Chicoine Hélène Chicoine

Des pains charlevoisiens, du grain à la mie

La Ferme Pierre du Moulin et la Boulangerie À chacun son pain ont amorcé en début d’année une première collaboration : les pains Sélection Terroir Charlevoix. Mais ce n’est qu’une des premières pierres de l’ambitieux projet de la Ferme.

Texte de Émélie Bernier pour La Terre de chez nous

 

BAIE-SAINT-PAUL — La Ferme Pierre du Moulin et la Boulangerie À chacun son pain ont amorcé en début d’année une première collaboration : les pains Sélection Terroir Charlevoix. Mais ce n’est qu’une des premières pierres de l’ambitieux projet de la Ferme.

L’épeautre, le sarrasin, le blé et le chanvre qui entrent dans la composition des pains de la Sélection Terroir Charlevoix sont tous biologiques. Ils ont aussi la particularité d’avoir été cultivés dans les champs charlevoisiens avant d’être moulus au Moulin La Rémy, équipé d’un système de production à la fine pointe de la technologie. « On est quand même la seule exploitation au monde à faire de la farine dans un lieu patrimonial avec des concepts ultramodernes », explique fièrement Rudy Laixhay, fondateur et gestionnaire de l’entreprise Pierre du Moulin.

Ces nouveaux produits sont l’aboutissement d’une idée qui a germé il y a plusieurs années entre Rudy Laixhay et le fondateur de la boulangerie, Jean-Christophe Lamontagne. « On s’est toujours dit que l’idéal serait de faire une production de pains issus de grains biologiques de la région pour être en phase avec les valeurs qui nous tiennent à cœur. Le bio n’est pas [lié à] une secte ni [à] un dogme, mais ça permet de mettre un cadre et de définir nos paramètres », explique Rudy Laixhay.

Projet inclusif

L’objectif consiste évidemment à utiliser le moulin à son plein potentiel afin de fournir plusieurs autres boulangeries en matières premières. Plus la demande sera grande, plus la Ferme Pierre du Moulin entend valoriser les terres de Charlevoix. « Le projet s’inscrit dans la communauté; il n’est ni exclusif ni élitiste. On veut inciter d’autres producteurs à travailler avec nous et à être partenaires. Bien sûr, la région en bio, ce serait mon rêve, mais notre objectif est de valoriser l’agriculture », explique Rudy Laixhay.

Jean-Christophe Lamontagne est particulièrement fier d’offrir un produit à l’empreinte écologique presque nulle. « Le pain est intéressant sur le plan environnemental. C’est un choix de consommation durable. Tout se fait dans un rayon d’une dizaine de kilomètres. Acheter l’un de nos pains, c’est un peu protéger les terres de Charlevoix », lance M. Lamontagne.

Farines uniques

Les pains, fruits du travail des deux complices et de leurs équipes, présentent des caractéristiques uniques. « La meule de pierre conserve le germe et des petits sons. La coloration est donc plus foncée. Ça n’enlève rien à la texture légère du pain, mais il est plus nourrissant grâce au germe. Le son va amener un goût plus riche, un peu sucré », explique le boulanger.

Les farines respectent d’ailleurs les plus grands standards de qualité. « On vise une mise en marché bien au-delà de Charlevoix. On doit donc avoir un produit hyper régulier qui satisfait aux normes de qualité tant techniques que “ministérielles” auxquelles s’attend l’industrie de la panification. La technologie du moulin fait en sorte qu’on puisse répondre à ces normes », se réjouit Rudy Laixhay, qui voit grand pour Charlevoix.

Emma Kastanis, Jean-Christophe Lamontagne, Anik Roy et Meggie Tremblay, copropriétaires de la Boulangerie À chacun son pain lors du lancement des premiers produits de la Sélection Terroir Charlevoix en décembre. Crédit photo : Gilles Fiset

Emma Kastanis, Jean-Christophe Lamontagne, Anik Roy et Meggie Tremblay, copropriétaires de la Boulangerie À chacun son pain lors du lancement des premiers produits de la Sélection Terroir Charlevoix en décembre. Crédit photo : Gilles Fiset

Rudy Laixhay, fondateur et gestionnaire, André Leblanc, meunier, et Jean Labbé, président du conseil d’administration de la Ferme Pierre du Moulin, au cœur des installations du Moulin La Rémy. Crédit photo : Émélie Bernier

Rudy Laixhay, fondateur et gestionnaire, André Leblanc, meunier, et Jean Labbé, président du conseil d’administration de la Ferme Pierre du Moulin, au cœur des installations du Moulin La Rémy. Crédit photo : Émélie Bernier

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À la découverte de la Route des saveurs
Hélène Chicoine Hélène Chicoine

À la découverte de la Route des saveurs

Habituée des virées gourmandes dans Charlevoix, j’ai découvert une façon des plus rafraîchissantes de m’y adonner tout en sortant des sentiers battus. Il était temps d’ailleurs, puisque ce premier circuit gourmand au Québec fête ses 20 ans.

Texte de Karine Gagnon pour le Journal de Québec

 
Jocelyne Ouellet, gérante de la boulangerie À chacun son pain, de Baie-Saint-Paul, est une femme sincèrement passionnée et fière de son produit. Photos: Karine Gagnon

Jocelyne Ouellet, gérante de la boulangerie À chacun son pain, de Baie-Saint-Paul, est une femme sincèrement passionnée et fière de son produit. Photos: Karine Gagnon

Habituée des virées gourmandes dans Charlevoix, j’ai découvert une façon des plus rafraîchissantes de m’y adonner tout en sortant des sentiers battus. Il était temps d’ailleurs, puisque ce premier circuit gourmand au Québec fête ses 20 ans.

Même pour les habitués de la région, il y a décidément plein de petits trésors cachés qui n’ont assurément pas encore croisé votre chemin. C’était mon cas avant de parcourir une portion de la Route des saveurs, initiative née un an après que la région se fut dotée d’une politique agroalimentaire, en 1995.

Il y aura cet été 50 arrêts possibles dans un rayon de 50 km, parmi des restaurateurs, producteurs et transformateurs, m’a indiqué Patrick Turcot, président de la Table agro-touristique de Charlevoix, et chef au Fairmont Le Manoir Richelieu. «C’est un circuit dépaysant. On peut le faire en famille, et il y a tout un côté éducatif qui est fort intéressant», souligne-t-il.

Des détours intéressants

Plusieurs des destinations impliquent de petits détours. Et c’est justement là que ça devient intéressant. Je n’ai rencontré que des gens sincèrement passionnés, fiers de leurs produits (que vous pourrez goûter) et qui avaient tous une belle histoire à raconter.

C’est le cas de Jocelyne Ouellet, gérante de la boulangerie À chacun son pain, de Baie-Saint-Paul, dont les patrons ont quitté des emplois d’ingénieurs chez Rolls Royce à Montréal pour fuir la grande ville et relever de nouveaux défis.

Lorsque je suis passée, un autobus venait de «dévaliser ses comptoirs», qui autrement regorgent de pains et pâtisseries confectionnés avec des produits régionaux originaux. On y développe un nouveau pain par mois.

J’ai poursuivi ma route en direction de l’Azulée, où Louise Vidricaire m’attendait sur sa terre aux vertus enchanteresses dans laquelle elle cultive la seule lavande certifiée bio au Québec. Elle s’est avancée avec, sur ses talons, son chien Snowball, un Golden Retriever blanc pour qui j’ai craqué.

Sise sur le chemin de la Pointe à Baie-Saint-Paul, la fermette datant de 1844 ouvre ses portes au public pour la première fois cet été, m’a raconté avec fierté la propriétaire. Son mari et elle y cultivent près de 2000 plants de deux variétés de lavande anglaise, soit Munstead et Hidcote.

Vins et fromages

Mon prochain arrêt m’a entraînée vers la Fromagerie Dufour, où m’attendait une surprise. Le propriétaire Maurice Dufour, agronome de formation, réputé fromager et éleveur de brebis, s’est lancé dans la production de vins. «Je suis un tripolaire agricole», lance le très coloré M. Dufour, membre fondateur de la Table agro-touristique de Charlevoix.

Il en résulte le Charlevoyou, vin biologique (blanc, rouge et rosé) en précertification qui sera offert en 8250 bouteilles cet été, soit près de deux fois plus que l’an dernier.

Il avait planté du Vandal-Cliche il y a 20 ans, sur la terre familiale, comme pour ne jamais oublier son rêve.

À la Ferme Basque de Charlevoix, je retrouve Isabelle Mihura qui élève avec son conjoint Jean-Jacques des canards mulards et de Barbarie.

Les bêtes y sont élevées aux petits soins, en pleine nature, dans les champs attenants à la fermette du couple.

Les visiteurs peuvent déguster les produits cuisinés sur place, dont le fameux foie gras et les rillettes.

Originaires du Pays basque, tous deux ont appris les bases de l’élevage et du gavage selon les méthodes traditionnelles du Sud-Ouest de la France.

«Nous voulions une petite ferme conviviale, et pour la transformation, nous utilisons les produits locaux», explique la propriétaire.

La Malbaie

En route vers La Malbaie, où m’attend le chef Mario Chabot, de l’Auberge des Trois Canards, l’un des plus anciens établissements de Charlevoix. J’ai pu goûter le délicieux saumon fumé le matin même, grâce à une technique artisanale qu’il a développée.

L’auberge a toujours été réputée pour sa table, note la propriétaire, Hélène Marchand. Le fait que toutes ses chambres offrent une vue à couper le souffle sur le fleuve, avec balcons, n’est pas à négliger non plus.

Après une nuit confortable, me voilà en direction des Champignons Charlevoix pour y rencontrer Danielle Ricard, qu’on a pu voir à l’émission Dans l’oeil du dragon. S’ils n’ont pas eu d’entente, la visibilité ainsi générée leur a permis d’augmenter leur chiffre d’affaires de 225 % le mois suivant leur passage à la télé.

Son conjoint et elle produisent huit à 10 tonnes de champignons pleurotes par année, selon une méthode unique. Ils en transforment la presque totalité. Les divers produits ne contiennent pas d’additif ni agent de conservation. La cuisine avec boutique que rêvait d’aménager Mme Ricard à même ses installations ouvrira ses portes juste à temps pour l’été.

Je termine mon parcours gourmand avec une visite à la ferme Caprivoix, à Saint-Hilarion, où Sophie Talbot et son conjoint élèvent des chèvres de boucherie et des bœufs Highland. Le site offre un magnifique coup d’œil sur les montagnes de Charlevoix. En plus de voir les animaux dans les pâturages, les visiteurs peuvent visiter la miniferme.

Comme plusieurs d’entre vous, je n’avais jamais goûté de chèvre, et ce, même si c’est la viande la plus consommée au monde. Ça vaut la peine d’oser!

Les découpes sont les mêmes que celles de la viande d’agneau, bien que le goût soit très différent. On y trouve aussi plusieurs produits transformés tels que cretons, saucisses, pâtés et terrines.

Depuis mon retour à Québec, j’ai juste hâte de retourner dans Charlevoix en touriste pour découvrir les autres endroits du circuit.

Pour en savoir plus: www.routedesaveurs.com

À chacun son pain, Baie-Saint-Paul

Boulangerie-café où vous pourrez goûter une vingtaine de variétés de pains et des pizzas au four à bois, une excellente soupe aux gourganes (foi de fille du Saguenay), des croissants au Migneron, et le meilleur pouding aux pains que ma voisine de table avait mangé de sa vie, lequel regorge de bleuets. Le concept fait des petits, à Beaupré notamment.

Champignons de Charlevoix

Le couple de propriétaires cultive des pleurotes depuis 14 ans, selon une méthode artisanale et à l’aide de bran de scie de tremble prélevé sur leur terre à bois familiale, pour un goût et des propriétés exceptionnels. «On ne produit aucun déchet», dit avec fierté Danielle Ricard, qui a quitté son métier de graphiste pour exercer cette passion. Outre le pesto aux pleurotes et tomates séchées, produit vedette, le «pleurote délicieux» à l’italienne ou piquant est un régal.

Fairmont Le Manoir Richelieu

Les produits régionaux sont à l’honneur dans les restaurants du Fairmont Le Manoir Richelieu, où le chef Patrick Turcot se fait un devoir – et un plaisir – de les utiliser. Le président de la Table agroalimentaire de Charlevoix, qui a auparavant travaillé aux côtés de Jean Soulard, au Château Frontenac, puis comme chef dans des hôtels Fairmont dans l’Ouest canadien et aux États-Unis, n’utilise entre autres à peu près que des fromages de Charlevoix. En saison, les fruits et légumes de la région trônent également dans les assiettes.

Auberge des trois canards

L’auberge tient son nom d’anciens propriétaires, trois médecins que les villageois surnommaient «the three ducks». Hélène Marchand tient à conserver le style champêtre de l’établissement, qui fait son charme. Parmi les classiques de sa table: ris de veau, veau aux noisettes, saumon fumé et cailles aux champignons sauvages.

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Ferme basque de Charlevoix

Petite nouveauté cet été, les visiteurs pourront non seulement observer les canards en liberté, mais pourront aussi prendre connaissance de diverses informations et anecdotes les concernant. Fille de restaurateur basque, Isabelle Mihura a décoré la boutique avec des piments séchés, référence à sa région natale qui produit les fameux piments d’Espelette. Elle a d’ailleurs créé un foie gras avec cet ingrédient.

Maison d’affinage Maurice Dufour, Baie-Saint-Paul

Je connaissais déjà plusieurs fromages de cette maison, dont évidemment le Migneron et aussi le Ciel de Charlevoix. J’ai découvert le délicieux Secret de Maurice, un fromage unique au monde dont la croûte fleurie renferme une pâte blanche coulante. On le croirait sorti du four, mais il est bel et bien frais. On enlève la calotte, et on déguste. À essayer absolument.

Ferme Caprivoix

Sophie Talbot et son conjoint sont des gens très occupés. En plus de leur entreprise, et de leurs centaines d’animaux, ils ont aussi trois enfants, et Mme Talbot occupe un emploi à temps plein comme agente de protection de la faune. «On est super passionnés, on aime ça», me dit-elle avec un beau sourire.

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